Join us on a literary world trip!
Add this book to bookshelf
Grey
Write a new comment Default profile 50px
Grey
Subscribe to read the full book or read the first pages for free!
All characters reduced
Une année au désert - cover

Une année au désert

Auguste Nicaise

Publisher: Librorium Editions

  • 0
  • 0
  • 0

Summary

Le 21 janvier 1858, je m’embarquai au Havre pour les Etats-Unis sur le clipper américain l’Ontario, dont le jeune capitaine Wilkie Fergusson était de mes amis. Je désirais toucher d’abord à Savannah, sur la côte de Géorgie, de là gagner par terre Montgommery et Mobile, au fond du golfe du Mexique, où m’appelait depuis quelque temps un parent dont l’affection avait entouré mon enfance des plus tendres soins, et que les orages politiques avaient banni de France. L’Ontario, frêté par la riche maison de Washington, Edward Bennett and Co, devait séjourner une vingtaine de jours à Savannah, faire voile ensuite pour Charlestown, dans la Caroline du Sud, et faisant escale le long des côtes de la Caroline du Nord et de la Virginie, aller enfin à Washington dans le Maryland, déposer le reste de la cargaison qu’il amenait d’Europe. De là je devais gagner New-York par terre, visiter Newhawen et Boston dans le Massachusetts, et enfin les grands lacs canadiens. Telle devait être en quelque sorte la première partie de mon voyage ; la seconde me conduisait à Saint-Louis en Missouri, à cent cinquante lieues à peine de l’immense et mystérieux Far-West américain.
Available since: 03/05/2023.

Other books that might interest you

  • Renoir - cover

    Renoir

    Nathalia Brodskaya

    • 1
    • 0
    • 0
    Pierre–Auguste Renoir (Limoges, 1841 – Cagnes-Sur-Mer, 1919)
    Pierre-Auguste Renoir naquit le 25 février 1841 à Limoges. En 1854, ses parents retirèrent l'enfant de l'école et le placèrent dans l'atelier des frères Lévy afin qu'il apprenne la peinture sur porcelaine. Son frère cadet, Edmond Renoir,racontait : «De ce qu'il usait des bouts de charbon sur les murs, on en conclut qu'il aurait du goût pour une profession artistique. Nos parents le placèrent donc chez un peintre en porcelaine. » Un des ouvriers de Lévy, Emile Laporte, pratiquait la peinture à l'huile pour son plaisir. Il proposa à Renoir d'utiliser ses toiles et ses couleurs. Et c'est  récisément ainsi que naquit le premier tableau du futur impressionniste, qui fut montré très solennellement à Laporte dans la maison des Renoir. En 1862, Auguste Renoir réussit son examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts. Il fréquente en même temps un atelier libre où enseigne le professeur Charles Gleyre. Le deuxième événement important de cette période de la vie de Renoir fut la rencontre, dans l'atelier Gleyre, de ceux qui devinrent ses meilleurs amis tout au long de sa vie et ses compagnons dans l'art. À un âge plus avancé, l'artiste déjà mûr eut la possibilité de voir des Rembrandt en Hollande, des Velàzquez, Goya et le Greco en Espagne, et des Raphaël en Italie. À l'époque où les amis se retrouvaient à la Closerie des Lilas, Renoir continuait de puiser son inspiration au Louvre : «Et pour moi, au moment de Gleyre, le Louvre c'était Delacroix. » La première exposition des impressionnistes devint, pour Renoir, le moment d'assertion de sa propre vision du peintre. Dans la vie de l'artiste, cette période fut marquée encore par un événement significatif : en 1873, il emménagea à Montmartre au numéro 35 de la rue Saint-Georges, où il vécut jusqu'en 1884. Il resta fidèle à Montmartre jusqu'à la fin de sa vie. Là, il trouva ses motifs de plein air, ses modèles et même sa famille. C'est justement dans les années 1870 que Renoir se fit des amis qui l'accompagnèrent jusqu'à la fin de ses jours. Le marchand Durand-Ruel devint l'un d'eux. Il commença à lui acheter des tableaux en 1872. L'été, comme toujours, Renoir peignait beaucoup, avec Monet, en plein air. Il venait à Argenteuil où Monet louait une maison pour sa famille. Avec eux travaillait parfois Edouard Manet. En 1877, à la troisième exposition des impressionnistes, Renoir présenta plus de vingt peintures. C'étaient des paysages exécutés à Paris, sur la Seine, en dehors de la ville et dans le jardin de Claude Monet ; des études de visages de femmes et des bouquets de fleurs ; les portraits de Sisley, de l'actrice Jeanne Samary, de l'écrivain Alphonse Daudet et de l'homme politique Spuller ; il y avait aussi La Balançoire et le Bal au Moulin de la Galette. Dans les années 1880, Renoir connut enfin le véritable succès. Il travaillait sur des commandes de riches financiers, de la propriétaire des Grands Magasins du Louvre, du sénateur Goujon. Ses peintures furent exposées à Londres, à Bruxelles, à
    la septième exposition internationale chez Georges Petit (1886).
    Dans sa lettre adressée à Durand-Ruel, à New York, il écrit : «L'exposition de Petit est ouverte et elle a pas mal de succès, diton.
    Car c'est difficile de savoir soi-même ce qui se passe. Je crois avoir fait un pas dans l'estime publique, petit pas. Mais c'est toujours ça ».
    Show book
  • GIGN : Confessions d'un OPS - cover

    GIGN : Confessions d'un OPS

    Aton, Jean-Luc Riva

    • 0
    • 0
    • 0
    Philippe B., alias Aton, n'aurait jamais dû se trouver à la place qui fut si souvent la sienne durant ces quinze dernières années : en tête d'une colonne d'assaut du GIGN.Élevé à la dure, son aptitude aux arts martiaux l'amène très tôt aux frontières de l'ultra-violence et de la délinquance. Pourtant, depuis qu'il a suivi en direct à la télévision le célèbre assaut du GIGN sur un Airbus à Marignane, alors qu'il avait 16 ans, Philippe B. a pour nouvelle ambition d'intégrer le "Groupe".Après un parcours sinueux et semé d'embûches, il passe les tests de sélection et finit parmi les premiers de sa promotion, mais les psychologues s'opposent à sa candidature en raison de son profil pour le moins atypique et de ses erreurs de jeunesse.Les instructeurs en décident autrement : ils savent qu'ils vont pouvoir canaliser son énergie et lui offrir une nouvelle vie, celle d'un opérationnel du GIGN.Voici donc l'histoire de Philippe B., un "OPS" au parcours hors du commun - chuteur opérationnel, instructeur en sports de combat, expert en explosifs et tireur d'exception dont l'adresse sera déterminante pour la réussite de certaines missions. Entre son éducation "spartiate" et ses interventions en Libye, dans le golfe d'Aden, en Irak, ou ses dernières opérations antiterroristes sur le territoire national, il lève le voile sur le quotidien des opérationnels du GIGN.
    Show book
  • Cézanne - cover

    Cézanne

    Nathalia Brodskaya

    • 0
    • 4
    • 0
    Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839 – 1906)
    Depuis sa mort il y a deux siècles, Cézanne est devenu le peintre le plus célèbre du XIXe siècle. Il naquit à Aix-en-Provence en 1839, et la plus belle période de sa vie fut sa prime jeunesse en Provence, qu'il passa en compagnie de Zola, également d'origine italienne. Suivant l'exemple de ce dernier, Cézanne partit pour Paris à l'âge de 21 ans. Il fut déserteur pendant la guerre franco-prussienne, partageant son temps entre la peinture en plein air et son atelier. Il déclara à Vollard, un marchand d'art : «Je ne suis qu'un peintre. L'humour parisien me donne du mal. Peindre des nus sur les rives de l'Arc [une rivière près d'Aix] c'est tout ce que je demande ». Encouragé par Renoir, l'un des premiers à l'apprécier, il exposa avec les impressionnistes en 1874 et en 1877. Il fut reçu avec une dérision qui le blessa. L'ambition de Cézanne, selon ses propres paroles, était «de faire de l'impressionnisme quelque chose d'aussi solide et de durable que les peintures des musées ». Son but était d'atteindre au monumental par un langage moderne de tons incandescents et vibrants. Cézanne voulait reproduire la couleur naturelle d'un objet et l'harmoniser avec les variations de lumière et d'ombre qui tendent habituellement à le détruire ; il désirait élaborer une échelle de tons capables d'exprimer la masse et le caractère de la forme. Cézanne aimait peindre des fruits, parce que c'étaient des modèles dociles et qu'il travaillait lentement. Il ne cherchait pas à reproduire la pomme. Il gardait la couleur dominante et le caractère du fruit, mais amplifiait l'attrait émotionnel de sa forme par un agencement de tons riches et harmonieux. C'était un maître de la nature morte. Ses compositions de fruits et légumes sont véritablement impressionnantes : elles ont le poids, la noblesse, le style des formes immortelles. Aucun autre peintre n'a jamais accordé à une pomme de conviction aussi ardente, de sympathie aussi authentique, ni d'intérêt aussi prolongé. Aucun autre peintre de ce talent n'a jamais réservé dans ses natures mortes ses impulsions les plus fortes à la création de choses nouvelles et vivantes. Cézanne rendit à la peinture la prééminence du savoir - de la connaissance des choses - une qualité essentielle à tout effort créatif. A la mort de son père, en 1886, il devint riche, mais ne changea rien à son train de vie frugal. Peu après, Cézanne se retira définitivement dans sa propriété en Provence. Il fut sans doute le peintre le plus solitaire de son temps. Parfois, il était saisi d'une curieuse mélancolie, d'un noir désespoir. Avec le temps, il devint plus sauvage et exigeant, détruisant des toiles, les jetant dans les arbres par la fenêtre de son atelier, les abandonnant dans les champs, les donnant à son fils pour qu'il en fasse des puzzles, ou aux gens d'Aix. Au début du XXe siècle, quand Vollard débarqua en Provence avec l'intention de spéculer en achetant tous les Cézanne qu'il pouvait emporter, les paysans des environs, apprenant qu'un guignol de Paris cherchait à gagner de l'argent avec des vieilles toiles, se mirent à produire dans leurs granges tout un tas de natures mortes et de paysages. Le vieux Maître d'Aix fut submergé par la joie. Mais la reconnaissance vint trop tard. En 1906, il succomba à une fièvre contractée alors qu'il peignait sous une pluie diluvienne.
    Show book
  • La déco d'intérieur pour booster ses revenus locatifs - Le guide complet L'indispensable - cover

    La déco d'intérieur pour booster...

    Chihaz, Machghoul

    • 0
    • 0
    • 0
    Découvrez l’univers fascinant de la décoration intérieure à travers le prisme humoristique et autodérisoire de Chihaz, une entrepreneure décoratrice au parcours inspirant. Ce book, « Appartement Cosy : Aventures et Mésaventures en Déco », vous invite à un voyage inoubliable au cœur de la décoration d’intérieur, où chaque page se révèle être un mélange savoureux d’humour, de créativité et de leçons de vie. 
    L’histoire commence avec la genèse d'"Appartement Cosy », le projet phare de Chihaz, et vous emmène dans une aventure rythmée par des anecdotes croustillantes sur les défis et les joies de travailler avec des locataires aux demandes parfois excentriques. Au-delà des rires et des situations cocasses, ce livre est une mine d’or d’informations sur les subtilités de la fiscalité immobilière, dévoilant les coulisses souvent méconnues de l’investissement en décoration. 
    Chaque chapitre est conçu pour vous montrer comment transformer votre espace de vie en une œuvre d’art qui vous ressemble, illustrant avec finesse comment chaque choix décoratif contribue à la grande symphonie de votre foyer. Plus qu’un simple guide de décoration, ce livre est une source d’inspiration pour devenir le maître d’œuvre de votre intérieur, un espace en constante évolution qui raconte votre histoire unique. 
    Avec un style d’écriture captivant, Chihaz partage ses expériences et ses conseils avec générosité, vous encourageant à voir au-delà des tendances éphémères pour créer un environnement qui nourrit votre âme. Ce livre est une invitation à repenser votre approche de la décoration, en l’abordant non pas comme une tâche, mais comme un voyage créatif enrichissant. 
    Verser
    Show book
  • Avec les fées - cover

    Avec les fées

    Sylvain Tesson

    • 0
    • 0
    • 0
    L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : "C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point." 
    
    Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle de l’immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. 
    
    Elles apparaissent parce qu’on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d’une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. 
    
    Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j’allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. 
    
    Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d’y voir. Je partais. Avec les fées. 
    
    Pierre Hancisse interprète avec beaucoup de finesse ce beau récit de voyage imprégné d'une infinie poésie.
    Show book
  • Utamaro - cover

    Utamaro

    Edmond de Goncourt

    • 0
    • 0
    • 0
    Si la sensualité avait un nom, elle s’appellerait sans doute Utamaro. Soulignant avec délicatesse le jardin des plaisirs que fut un temps Édo, Utamaro, par la richesse des étoffes, les longs cous de cygnes féminins, les regards énigmatiques, évoque en quelques traits la volupté de tout l’Orient. Et si certaines scènes trahissent pudiquement les jeux amoureux, nombre de ses shungas sont univoques rappelant, dès lors, que l’amour au Japon est avant tout érotique. Puis, s’éloignant un temps de ces joies citadines, il explora avec autant de simplicité la sobriété de la nature : neige crépusculaire, lune évanescente... La finesse de sa touche révèle en quelques traits tout le raffinement de l’apprentissage de l’école Kano. Edmond de Goncourt en sublimant l’art de ce maître japonais nous ouvre les portes d’un art dont les codes et les nuances échappent à notre regard. Cet ouvrage initiatique, par ses magnifiques estampes, nous invite dans ce magnifique jardin d’Aphrodite à découvrir, ou à  redécouvrir, l’art japonais.
    Show book