L’église Saint-Romain du château de Rarogne a été construite en 1512-1518 par Ulrich Ruffiner, un maître d’œuvre originaire de la Valsesia (Piémont) qui jouissait d’une grande notoriété à son époque en Valais. Celui-ci est parvenu à concevoir une des plus belles églises du gothique tardif de Suisse tout en récupérant les murs d’un ancien logis fortifié du 14e siècle qu’il convertit en nef. À l’intérieur, d’élégantes voûtes en réseau couvrent l’espace, tandis que deux scènes du Jugement Dernier de très grande qualité sont peintes sur le mur nord de la nef. L’une peut être attribuée au peintre Hans Rinischer, très actif dans le Valais, à qui l’on doit le beau décor peint des voûtes. Implantée au sommet d’une colline dominant la vallée du Rhône, dans un site particulièrement pittoresque, l’église de Rarogne a été choisie par le célèbre poète Rainer Maria Rilke pour y établir sa tombe, qui attire encore aujourd’hui de très nombreux visiteurs.
Dans sa petite école de Ménilmontant, Rose observe les garçons jouer au foot et prendre toute la place dans la cour de récré… Les filles, elles, sont reléguées au bord du terrain. La colère gronde, mais heureusement c’est Noël. Lors d’un voyage à New York tellement inattendu qu’il confine au fantastique, Rose vit une fête inclusive, décalée, musicale et très instructive ! Elle peut désormais se préparer à mener sa propre révolution. Une fiction sonore folk, à la découverte des luttes féministes qui jalonnent l'histoire américaine.
Dans les pays d’Asie centrale, la stricte interdiction de
représenter la figure humaine a permis de développer
la création architecturale et son ornementation. Ce livre
invite à un voyage magique dans cette région réunissant
des civilisations anciennes (Kirghizistan, Tadjikistan,
Turkménistan et Ouzbékistan), dépositaires des arts
islamiques et bouddhistes. Les cités abandonnées de
Merv, Urgench et Khiva sont présentées grâce à des
photographies en couleur de qualité, qui emmènent le
lecteur sur la « Route dorée de Samarcande », la mythique
cité bleue.
Piet Mondrian (1872-1944) était connu pour ses lignes droites et ses couleurs pures. Fasciné par les lois mathématiques de l'univers, cet artiste néerlandais nourrit son travail de découvertes scientifiques et crée un nouveau langage abstrait aux côtés de ses alliés Wassily Kandinsky et Fernand Léger. Au fur et à mesure de ses investigations, ses œuvres deviennent plus pures et plus intenses au rythme des voyages comme New York et des nouvelles rencontres.
Peu de temps avant sa mort, Claude Monet écrivait : « Je reste désolé d’avoir été la cause du nom donné à un groupe dont la plupart n’avait rien d’impressionniste. » Manet n’avait-il pas évoqué dans une formule définitive : « Je peins ce que je vois et non ce qu’il plaît aux autres de voir » ? L’auteur, Nathalia Brodskaïa, dégage les contradictions de cette fin du XIXe siècle à travers le paradoxe d’un groupe qui, tout en formant un ensemble cohérent, favorise l’affirmation des individualités artistiques. Entre l’art académique et le commencement de la peinture moderne non figurative, le chemin pour parvenir à la reconnaissance sera long. Nathalia Brodskaïa, après avoir analysé les éléments fondateurs du mouvement, poursuit à travers l’œuvre de chacun des artistes, la recherche « de cette conviction qu’ils avaient de la justesse dans leurs principes et de la valeur dans leur art ». De cette revendication à la différence est née la peinture moderne.
Peu de personnes contestent le fait que Pablo Picasso (1881-1973) ait été l’artiste le plus important du XXe siècle. Né à Malaga, en Espagne, Picasso a révélé son génie dès son plus jeune âge et s’est rapidement trouvé une place au sein des cercles artistiques les plus populaires de son temps, d’abord à malaga puis à Paris. En recherche d’inspiration et dans un contexte de renouveau artistique, Picasso se tourne vers l’histoire médiévale et les arts primitifs. On lui doit, ainsi qu’à George Braque, l’invention du Cubisme, non seulement l’un des nombreux mouvements avant-gardistes mais aussi l’expression d’une esthétique qui allait changer l’art de la peinture pour toujours. Une fois libéré des principes traditionnels, Picasso a produit des œuvres remarquables aussi bien en qualité qu’en quantité.
« Le désespoir, l'alcool, la traversée du désert, j'ai tout connu ! » confie Fiona Gélin, qui revient dans ce récit sur son parcours... et sa résurrection.
Elle y évoque les Gélin, dynastie de comédiens, restés si présents en elle. Tout d'abord son père, Daniel, l'acteur charismatique, qui n'a cessé de l'encourager ; sa demi-soeur, Maria Schneider, immortalisée par *Le Dernier Tango à Paris,*film qui paradoxalement détruisit sa vie ; Xavier Gélin, acteur et producteur, mort d'un cancer en 1999 ; sa mère, mannequin fétiche de Christian Dior et femme fantasque...
À 5 ans, Fiona fait ses premiers pas au cinéma dans Mayerling aux côtés de Catherine Deneuve et Omar Sharif. C'est le début d'une longue carrière... Dans ce récit intime, elle se remémore ses rôles au théâtre et à la télévision ; les réalisateurs avec qui elle a tourné ; les hommes de sa vie, dont un certain Daniel Hechter ; et les fantasmes quelle a suscités...