La collégiale de Berne, dont la première pierre a été posée en 1421, est le plus important édifice religieux du gothique tardif en Suisse. À l’instar du nouvel hôtel de ville, achevé quelques années avant le début du chantier, elle témoigne de l’essor remarquable de la ville libre de Berne au XVe siècle. Elle doit son édification à des circonstances politiques et économiques favorables et à l’engagement financier d’une classe de commerçants ambitieux devenus membres du patriciat de la Ville. Souhaitant réaliser un projet digne de ses ambitions, la Ville engagea Matthäus Ensinger, le fils du célèbre maître d’oeuvre des cathédrales d’Ulm et de Strasbourg. Même si le chantier a duré plus d’un siècle et demi, l’édifice bâti selon les plans d’Ensinger présente une grande unité architecturale et un décor d’une richesse exceptionnelle, avec ses voûtes complexes, son mobilier gothique tardif et Renaissance, son portail du Jugement dernier et ses vitraux du XVe siècle.
Un voyage passionnant dans l’univers et l’histoire du tricot, au gré des changements sociaux, économiques et politiques. Nous n’avons jamais été aussi connectés et aussi isolés à la fois…Dans ce livre singulier, Loretta Napoleoni, économiste et journaliste, aborde le tricot comme une métaphore parfaite de ce fil manquant qui pourtant, dans la pratique comme dans l’histoire, nous relie les uns aux autres, les unes aux autres.Égrenant souvenirs personnels et anecdotes historiques, vantant l’importance économique et les vertus thérapeutiques d’une activité qui retrouve aujourd’hui son rôle et sa valeur, elle montre que le tricot peut aussi nous aider à démêler l’écheveau de nos vies.
Artiste imprévisible et excentrique, le peintre américain Whistler est un véritable personnage de roman, admiré et très discuté. Moderniste avant l'heure, son œuvre se déroule en quatre périodes. Dans une première période de recherche, l'artiste est influencé par le réalisme de Courbet et par le japonisme. Puis Whistler trouve son originalité avec les Nocturnes et la série des Cremorne Gardens en s'opposant à l'académisme qui veut qu'une œuvre 'd'art raconte une histoire. Lorsqu'il peint le portrait de sa mère, Whistler l'intitule Arrangement en gris et noir, ce qui est significatif de ses théories esthétiques. C'est à une véritable découverte de ce personnage hors du commun auquel nous invite Patrick Chaleyssin, critique d'art et auteur de nombreux écrits sur l'art moderne.
Paul Gauguin (Paris, 1848 – Atuona, Iles Marquises 1903)
Paul Gauguin fut tout d'abord marin puis agent de change émérite à Paris. En 1874, il commença à peindre pendant les week-ends, tel un peintre du dimanche. Neuf ans plus tard, après un crack boursier, il sentit qu'il pourrait faire vivre sa famille en peignant et il démissionna. Sur les pas de Cézanne, Gauguin peignit des natures mortes dès le début de sa carrière artistique. Il posséda même une nature morte de Cézanne, que l'on peut observer derrière le personnage principal de son Portrait de Marie Lagadu. En 1891, Gauguin quitte la France pour Tahiti où il resta jusqu'en 1893. Son séjour à Tahiti fut déterminant pour sa vie et sa carrière future. Après un retour en France, il repart à Tahiti en 1895 et y restera le restant de sa vie. Là, Gauguin découvrit l'art primitif, avec ses formes planes et ses couleurs violentes, celles de la nature à l'état sauvage. Avec une fidélité absolue, il les reproduisit sur sa toile. Toutes ses peintures sont le reflet d'un style caractérisé par la simplifications radicales du dessin, les couleurs brillantes, pures et lumineuses, une composition ornementale et une platitude délibérée des plans – le style qu'il appelait lui-même «symbolisme synthétique ».
Dans ce dessin animé aux illustrations en couleur, la courageuse chaton Lucía arrête un voleur qui vole de l'argent au marché.
* Texte simple dans les boîtes de dialogue.
* Jolis dessins.
* Une histoire intéressante.
* Facile à lire et tellement amusant !
Certes, de tout temps, les gens ont voyagé pour des motifs de conquêtes, de croisades, de pèlerinages ou autres. Toutefois, le concept de tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui fait référence au déplacement d’agrément, au dépaysement choisi, à l’évasion. Le tourisme d’évasion marque ses débuts vers 1750. C’est l’époque où, à partir de 21 ans, les jeunes aristocrates anglais entreprennent le Grand Tour. Ce tourisme est cependant réservé à une élite. Le tourisme de masse connaîtra son expansion après la Seconde Guerre mondiale avec l’avènement des congés payés. Peu à peu, chacun y trouvera sa place, d’autant que certains promoteurs vont flairer la bonne affaire dans l’exploitation du tourisme de masse sous les formes les plus diverses. On parle ainsi de tourisme atomique ou nucléaire, de tourisme de guerre, de tourisme des pierres tombales, de tourisme de bidonvilles et de bien d’autres formules inattendues.
Dans sa petite école de Ménilmontant, Rose observe les garçons jouer au foot et prendre toute la place dans la cour de récré… Les filles, elles, sont reléguées au bord du terrain. La colère gronde, mais heureusement c’est Noël. Lors d’un voyage à New York tellement inattendu qu’il confine au fantastique, Rose vit une fête inclusive, décalée, musicale et très instructive ! Elle peut désormais se préparer à mener sa propre révolution. Une fiction sonore folk, à la découverte des luttes féministes qui jalonnent l'histoire américaine.