L’église Saint-Romain du château de Rarogne a été construite en 1512-1518 par Ulrich Ruffiner, un maître d’œuvre originaire de la Valsesia (Piémont) qui jouissait d’une grande notoriété à son époque en Valais. Celui-ci est parvenu à concevoir une des plus belles églises du gothique tardif de Suisse tout en récupérant les murs d’un ancien logis fortifié du 14e siècle qu’il convertit en nef. À l’intérieur, d’élégantes voûtes en réseau couvrent l’espace, tandis que deux scènes du Jugement Dernier de très grande qualité sont peintes sur le mur nord de la nef. L’une peut être attribuée au peintre Hans Rinischer, très actif dans le Valais, à qui l’on doit le beau décor peint des voûtes. Implantée au sommet d’une colline dominant la vallée du Rhône, dans un site particulièrement pittoresque, l’église de Rarogne a été choisie par le célèbre poète Rainer Maria Rilke pour y établir sa tombe, qui attire encore aujourd’hui de très nombreux visiteurs.
Bien qu’Erik Satie soit principalement reconnu pour son œuvre de compositeur et pianiste, ses écrits poétiques sont à l’image de sa musique : souvent courts, empreints d’un humour absurde et d’une grande sensibilité mélancolique. La voix profonde et le timbre captivant de François Marthouret, se mêle ici aux harmonies délicates du piano de Christiane Gugger. La complicité sensible entre l’acteur et de la pianiste, souligne toute la musicalité et l’inattendu de ces écrits iconoclastes signés par l’un des plus grands précurseurs de son époque.
Augustin BONDOUX /Patrick FRÉMEAUX
1. Gnossienne n°2 et je suis né à Honfleur 5’38
2. Gnossienne n°4 2’10
3. Je regrette 1’04
4. Gnossienne n°3 3’09
5. La journée d’un musicien 2’42
6. Valse-Ballet 2’24
7. Sports et Divertissements – Choral inappétissant 1’25
8. La balançoire 1’44
9. La Chasse 0’25
10. La comédie Italienne 0’47
11. Le réveil de la Mariée 0’42
12. Colin Maillard 0’46
13. La pêche 0’50
14. Le Yachting 0’51
15. Le Bain de mer 0’50
16. Le Carnaval 0’35
17. Le Golf 0’55
18. La pieuvre 0’35
19. Les courses 0’34
20. Les quatre coins 0’53
21. Le picnic 0’44
22. Le Water-Chute 0’44
23. Le Tango 0’54
24. Le traîneau 0’49
25. Le Flirt 0’58
26. Le feu d’artifice 0’43
27. Le tennis 0’48
28. Musique sur l’eau 0’57
29. Fantaisie-Valse 3’28
30. Echange d’idée 2’52
31. Ogive n°1 1’54
32. Les périmés 1’30
33. Gnossienne n°5 4’19
34. Le vertige 1’11
35. Seul à la maison 1’17
36. Lettre à Debussy – 20 juillet 1903 1’23
37. 14 Août 1903 1’45
38. 17 Août 1903 2’04
39. Avant-dernières pensées – Idylle à Debussy 1’01
40. Aubade à Paul Ducas 1’28
41. Méditation à Albert Roussel 1’20
42. Michelet et les animaux 2’35
43. Pièce froide n°2 0’28
44. L’artiste et l’ennui 0’33
45. Gnossienne n°1 3’33
46. Mesdames Mesdemoiselles Messieurs 3’46
47. Je te veux Lettre à Suzanne Valadon 11 mars 1893 2’47
48. Son Binocle 1’12
Dans le premier tome de « Le Coup de Foudre », nous plongeons dans l’univers vibrant de Dakar, où Aïda, une jeune femme pleine d’ambition, se tient à un tournant décisif de sa vie.
Ce matin-là, son diplôme de baccalauréat en main, elle s’apprête à emprunter le chemin qui la mènera vers des horizons prometteurs.
Mais c’est une rencontre inattendue avec Simon, un homme mystérieux au charme dévastateur, qui va perturber le cours de son existence. Leurs échanges, d’abord empreints de promesses et d’attractions, évoluent rapidement vers une exploration des sentiments, des doutes et des aspirations.
Cependant, Aïda est déterminée à préserver son intégrité, et cette ferme volonté l’amène à contester les attentes et les normes imposées par l’amour traditionnel. Au fil des chapitres, nous assistons à son combat intérieur entre passions naissantes et respect de soi, alors que chaque choix qu’elle fait la pousse à redéfinir les contours de son identité et de ses désirs.
Avec tendresse et sensibilité, ce récit nous invite à réfléchir sur le sens de l’amour, de la dignité et de l’ambition dans un monde où les cœurs battent au rythme de désirs contradictoires.
Jean-Honoré Fragonard (1732- 1806), Fragonard referme, avec un feu d'artifice, la courbe du XVIIIe siècle ouverte par Watteau avec ses poèmes féeriques d'amour et de mélancolie. Watteau était éthéré et profond ; Fragonard n'est que léger. Il nous amuse tout en s'amusant lui-même ; il n'est jamais ému. Il peint surtout des “fêtesgalantes” dans le style rococo. Elève de François Boucher, Fragonard a également étudié sous Chardin. Se souvenant toujours des conseils de Boucher, il a représenté des jardins romantiques, avec leurs fontaines, grottes, temples et terrasses où l'on peut également reconnaître l'influence de Tiepolo. Avec le roi Louis XV comme mécène, il se tourne vers la représentation de la cour jouisseuse et licencieuse, des scènes d'amour et de volupté.
C’est les histoires d’un gars qui écoute beaucoup de musique et qui achète des disques depuis toujours. Des histoires qui font état de la place qu’un album, une chanson ou une pochette peut occuper dans une vie. Des histoires de musique adorée ou de musique subie. Ce n’est pas un palmarès ni un ramassis de suggestions ; ce sont quarante textes qui prennent chacun leur point de départ dans un album comme autant de sillons qui traversent le parcours de l’auteur. Les albums dont il est question ici viennent avec un récit personnel, un récit qui cherche à trouver résonnance chez le lecteur, qu’il connaisse ou non la musique à l’honneur.
Quand Stanislas découvre à quinze ans qu’il est atteint d’un diabète insulino-dépendant, son insouciance s’écroule face à la maladie. Malgré son diabète, il s'élance dans une histoire d'amour tacite et romanesque avec une jeune fille extravagante, qui bouscule ses certitudes. Se mêlent à la plume de l'auteur la langue surannée et palpitante de Fleur et les mots de grands auteurs classiques, tels que Victor Hugo, Paul Verlaine, Charles Baudelaire ou encore Gérard de Nerval. 1 homme / 1 h 20
Que fait un ouvrier qui touche l’objet qu’il façonne ou la machine qu’il actionne ? Pourquoi et comment le « mouvement ouvrier », qui est aussi synonyme de « création d’œuvre en acte », est-il devenu peu à peu une notion exclusivement militante ?
Car la main-d’œuvre, nous raconte l’auteur, est d’abord une main à l’œuvre : du plus profond de la préhistoire jusqu’à nos jours, le geste ouvrier crée en façonnant et en esthétisant outils et techniques, en cultivant ses traditions, ses fêtes, ses expressions artistiques. Au-delà de leur fonction technique et économique, les mouvements des sans-voix portent une vision du monde.
L’auteur décrit le microcosme du geste et des écarts ouvriers (des ficelles du métier au sabotage) avec un regard érudit et littéraire. Il montre au moyen d’une rêverie précise comment l’éclatement des tâches dans les arts et métiers, le folklore ou les traditions populaires, a fini par retirer aux gestes du travailleur leur valeur sociale et esthétique.
Un ouvrage au style étincelant, rehaussé par trente illustrations d’époque.