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La collégiale de Berne - cover

La collégiale de Berne

Jürg Schweizer, Bernd Nicolai, Brigitte Kurmann-Schwarz, Roland Gerber, Annette Loeffel, Peter Völkle, Jasmin Christ

Publisher: Gesellschaft für Schweizerische Kunstgeschichte

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Summary

La collégiale de Berne, dont la première pierre a été posée en 1421, est le plus important édifice religieux du gothique tardif en Suisse. À l’instar du nouvel hôtel de ville, achevé quelques années avant le début du chantier, elle témoigne de l’essor remarquable de la ville libre de Berne au XVe siècle. Elle doit son édification à des circonstances politiques et économiques favorables et à l’engagement financier d’une classe de commerçants ambitieux devenus membres du patriciat de la Ville. Souhaitant réaliser un projet digne de ses ambitions, la Ville engagea Matthäus Ensinger, le fils du célèbre maître d’oeuvre des cathédrales d’Ulm et de Strasbourg. Même si le chantier a duré plus d’un siècle et demi, l’édifice bâti selon les plans d’Ensinger présente une grande unité architecturale et un décor d’une richesse exceptionnelle, avec ses voûtes complexes, son mobilier gothique tardif et Renaissance, son portail du Jugement dernier et ses vitraux du XVe siècle.
Available since: 05/09/2022.
Print length: 80 pages.

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    Commencez toujours par un dessin préparatoire clair au crayon, qui servira de guide au pinceau ou au crayon (ou aux deux). Vous pouvez ensuite copier et reporter le modèle. Vous pouvez également créer vos herbes à partir d'une esquisse. Les traits de crayon disparaîtront progressivement sous les couleurs.
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    (Tulln, 1890 – Vienne,1918)
    L’oeuvre d’Egon Schiele est tellement singulière qu’elle résiste à toute catégorisation. Admis à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne dès l’âge de seize ans, ce fut un artiste extraordinairement précoce, dont le talent consommé pour le maniement de la ligne, plus que tout autre chose, conférait une tension expressive à toute son oeuvre. Profondément
    convaincu de sa propre importance en tant qu’artiste, Schiele réalisa plus de choses dans sa jeunesse, brutalement abrégée, que beaucoup d’artistes dans toute leur existence. Ses racines puisaient dans le Jugendstil du mouvement de la Sécession Viennoise. Comme toute sa génération, il tomba sous l’influence écrasante de l’artiste le plus illustre et charismatique de Vienne, Gustav Klimt. A son tour, Klimt reconnut le remarquable talent de Schiele et encouragea le jeune artiste, qui au bout de deux ans, rompait déjà avec la sensualité décorative de son mentor. Amorçant une intense
    période de créativité vers 1910, Schiele entama un intrépide exposé de la forme humaine – sans oublier la sienne – si pénétrant, qu’il est clair que l’examen auquel il se livrait était plus psychologique, spirituel et émotionnel, que physique. Il peignit plusieurs vues urbaines, paysages, portraits formels et sujets allégoriques, mais ce sont ses oeuvres sur papier, extrêmement candides, parfois ouvertement érotiques, et son penchant pour les modèles trop jeunes, qui rendirent Schiele vulnérable à la critique morale. En 1912, il fut soupçonné et emprisonné pour une série d’atteintes
    aux moeurs incluant le kidnapping, le viol et la débauche publique. Les accusations les plus graves (toutes sauf celle de débauche publique) furent abandonnées, mais Schiele passa environ trois semaines désespérées en prison. En Allemagne, les cercles expressionnistes offrirent un accueil tiède au travail de Schiele. Son compatriote, Kokoschka, réussissait beaucoup mieux dans ce domaine. Tandis qu’il admirait les artistes munichois du Blaue Reiter, par exemple, ceux-ci le repoussaient. Plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, son oeuvre se fit mieux connaître et, en 1916,
    Schiele fut présenté dans un numéro de magazine expressionniste de gauche, basé à Berlin, Die Aktion, et on finit par l’apprécier. Il fut considéré très tôt comme un génie. Cela lui valut le soutien d’un petit groupe de collectionneurs et d’admirateurs très patients. Néanmoins, pendant plusieurs années, ses finances furent précaires. Il avait souvent des
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