Join us on a literary world trip!
Add this book to bookshelf
Grey
Write a new comment Default profile 50px
Grey
Subscribe to read the full book or read the first pages for free!
All characters reduced
Le Caucase depuis Prométhée jusqu’à Chamyll - cover

Le Caucase depuis Prométhée jusqu’à Chamyll

Alexandre Dumas

Publisher: Librorium Editions

  • 0
  • 0
  • 0

Summary

Nous arrivâmes à Kisslarr le 7 novembre 1858, à deux heures de l’après-midi.
C’était la première ville que nous rencontrions depuis Astrakkan ; nous venions de faire six cents verstes à travers les steppes sans trouver autre chose que des relais de chevaux, et des postes de Cosaques…
Parfois une petite caravane de Tatares — Kalmouks ou de Kara-Nogais nomadisant, c’est-à-dire allant d’un endroit à un autre, et emportant avec elle sur les quatre chameaux de rigueur nécessaires au chargement de la tente et de ce qu’elle contient, tout ce qu’elle possédait.
Cependant, à mesure que nous approchions de Kisslarr, c’est-à-dire depuis que nous étions entrés dans un rayon de sept à huit verstes, le paysage s’était peuplé, comme il arrive aux environs des ruches et des villes.
Mais nous avions remarqué que les abeilles qui sortaient de la ruche que nous allions visiter avaient de terribles aiguillons.
Cavaliers et fantassins, tout le monde était armé. — Un berger, que nous avions rencontré, avait son kangiar au côté, son fusil sur l’épaule et son pistolet à la ceinture. Une enseigne qui l’eût représenté n’eût pas pu mettre comme chez nous : Au bon Pasteur.
Les vêtements eux-mêmes avaient pris un caractère guerrier : à l’inoffensive touloupe russe, à la naïve doublanka kalmouke, succédait la tcherkesse grise ou blanche, avec sa rangée de cartouches sur chaque côté de la poitrine.
Available since: 04/10/2024.

Other books that might interest you

  • Jean-Auguste-Dominique Ingres - cover

    Jean-Auguste-Dominique Ingres

    Nathalia Brodskaya

    • 0
    • 0
    • 0
    Jean-Auguste-Dominique Ingres (Montauban, 1780 – Paris, 1867)
    Ingres sembla d'abord destiné à reprendre le flambeau de son maître David, dans l'art à la fois du portrait et de la peinture historique. Il gagna le Prix de Rome en 1801, où il ne se rendit
    que 6 ans plus tard à cause de la situation économique française. Mais Ingres s'émancipa très vite. Il n'avait que 25 ans lorsqu'il peignit les portraits de la famille Rivière. Ils révèlent un talent original et un goût pour la composition non dépourvu d'un certain maniérisme, mais celui-ci est plein de charme, et le raffinement des lignes ondulantes est aussi éloigné que possible du réalisme simple et légèrement brutal qui fait la force des portraits de David. Ses rivaux ne se laissèrent pas abuser : ils tournèrent en dérision son style archaïque et singulier en le surnommant «Le Gothique » ou «Le Chinois ». Cependant, durant le Salon de 1824 qui suivit son retour d'Italie, Ingres fut promu chef de file du style académique, par opposition au nouveau courant romantique mené par Delacroix. En 1834, il fut nommé directeur de l'Ecole française de Rome, où il demeura 7 ans. Puis, à peine rentré au pays, il fut à nouveau acclamé comme le maître des valeurs traditionnelles, et s'en alla finir ses jours dans sa ville natale du Sud de la France. La plus grande contradiction dans la carrière d'Ingres est son titre de
    gardien des règles et des préceptes classiques, alors qu'une certaine excentricité est bien perceptible dans les plus belles de ses oeuvres.
    Un cuistre, observant le dos de la Grande Odalisque et diverses exagérations de forme dans Le Bain turc, fit remarquer les indignes erreurs commises par le dessinateur. Mais ne sont-elles pas simplement le moyen par lequel un grand artiste, doté d'une sensibilité extrême, interprète sa passion pour le corps magnifique de la femme ? Lorsqu'il voulut réunir un grand nombre de personnages dans une oeuvre monumentale telle que L'Apothéose d'Homère, Ingres n'atteignit jamais l'aisance, la souplesse, la vie ni l'unité que nous admirons dans les magnifiques compositions de Delacroix. Il procède par accumulation et juxtaposition. Pourtant, il sait faire preuve d'une grande assurance, d'un goût original et d'une imagination fertile lorsqu'il s'agit de tableaux n'impliquant que deux ou trois personnages, et mieux encore dans ceux où il glorifie un corps féminin, debout ou allongé, qui fut l'enchantement et le doux tourment de toute sa vie.
    Show book
  • Pablo Picasso et œuvres d'art - cover

    Pablo Picasso et œuvres d'art

    Victoria Charles

    • 0
    • 0
    • 0
    Pablo Picasso (Málaga, 1881 – Mougins, 1973)
    Picasso naquit en Espagne et l’on dit même qu’il commença à dessiner avant de savoir parler. Enfant, il fut  nstinctivement attiré par les instruments de l’artiste. Il pouvait passer des heures de joyeuse concentration à dessiner des spirales pourvues d’un sens qu’il était seul à connaître. Fuyant les jeux d’enfants, il traça ses premiers tableaux dans le sable. Cette manière précoce de s’exprimer contenait la promesse d’un rare talent. Nous nous devons de mentionner Málaga, car c’est là, le 25 Octobre 1881, que Pablo Ruiz Picasso naquit et qu’il passa les dix premières années de sa vie. Le père de Picasso était lui-même peintre et professeur à l’école des Beaux-Arts de la ville. Picasso apprit auprès de lui les rudiments de la peinture académique. Puis il poursuivit ses études à l’académie des Arts de Madrid mais n’obtint jamais son diplôme. Picasso, qui n’avait pas encore 18 ans, avait atteint le point culminant de sa rébellion, répudiant l’esthétique anémique de l’académisme et le prosaïsme du réalisme. Tout naturellement, il se joignit à ceux qui se qualifiaient de modernistes, c’est à dire, les artistes et les écrivains non-conformistes, ceux que Sabartés appelait «l’élite de la pensée catalane » et qui se retrouvaient au café des artistes Els Quatre Gats. Durant les années 1899 et 1900, les seuls sujets dignes d’être peints aux yeux de Picasso étaient ceux qui reflétaient la vérité ultime : le caractère éphémère de la vie humaine et l’inéluctabilité de la mort. Ses premières oeuvres, cataloguées sous le nom de «période bleue » (1901-1904), consistent en peintures exécutées dans des teintes bleues, inspirées par un voyage à travers l’Espagne et la mort de son ami Casagemas. Même si Picasso lui-même insistait fréquemment sur la nature intérieure et subjective de la période bleue, sa genèse et, en particulier, ce monochromatisme bleu, furent des années durant, expliqués comme les résultats de diverses influences esthétiques. Entre 1905 et 1907, Picasso entra dans une nouvelle phase, appelée la «période rose » caractérisée par un style plus enjoué, dominé par l’orange et le rose. A Gosal, au cours de l’été 1906, le nu féminin prit une importance considérable pour Picasso – une nudité dépersonnalisée, aborigène, simple, comme le concept de «femme »...
    Show book
  • Frida Kahlo et œuvres d'art - cover

    Frida Kahlo et œuvres d'art

    Gerry Souter

    • 0
    • 0
    • 0
    Frida Kahlo est devenue plus familière aux amateurs d’art après la sortie d’un film sur sa vie. Son OEuvre n’en reste pas moins compliqué dans son approche et sa compréhension. L’auteur, Gerry Souter, avec délicatesse et talent, explore les aspects les plus intimes de l’artiste et de ses oeuvres en alternant vie et création, danger et exaltation. Un livre d’art qui se lit comme un roman.
    Show book
  • Edgar Degas - cover

    Edgar Degas

    Nathalia Brodskaya, Edgar Degas

    • 0
    • 0
    • 0
    Germain Hilaire Edgar Degas (Paris, 1834 – 1917)
    Dans le cercle des impressionnistes, c'est de Renoir que Degas fut le plus proche : tous deux préférèrent comme motif de leur peinture le Paris vivant de leur époque. Degas ne passa pas par l'atelier de Gleyre et fit probablement connaissance avec les futurs impressionnistes au café Guerbois. En 1853, il commença à faire son apprentissage à l'atelier de Louis-Ernest Barrias et, à partir de 1854, il devint l'élève de Louis Lamothe, qui ne jurait que par Ingres, et transmit son adoration pour ce maître à Edgar Degas. À partir de 1854, Degas se rendit régulièrement en Italie, d'abord à Naples, où il fit connaissance avec ses nombreux cousins, puis à Rome et Florence, où il copia inlassablement les maîtres anciens. Les dessins et esquisses qu'il y fit, révèlent des préférences déjà marquées : Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Mantegna, mais aussi Benozzo Gozzoli, Ghirlandaio, Titien, Fra Angelico, Uccello, Botticelli. Dans les années 1860 et 1870 il devint le peintre des courses, des chevaux et des jockeys. Sa fabuleuse mémoire de peintre retenait les particularités des mouvements des chevaux partout où il en voyait. Après ses premières compositions, assez complexes, représentant des courses, Degas assimila l'art de traduire l'élégance et la noblesse du cheval, ses
    mouvements nerveux et la plastique de sa musculature. Vers le milieu des années 1860, Degas fit encore une autre découverte ; en 1866, il peignit sa première composition ayant pour sujet le ballet : Mademoiselle Fiocre dans le ballet de la Source (New York, Brooklyn Museum). En 1872, apparaît son premier tableau consacré uniquement au ballet : Le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier (Paris, musée d'Orsay). Dans une composition soigneusement construite, où s'équilibrent des groupes de personnages à droite et à gauche, chaque ballerine se livre à ses propres occupations, chacune bouge de son côté. Pour accomplir une tâche pareille, une longue observation et une énorme quantité de croquis étaient indispensables. C'est pourquoi Degas passa du théâtre dans les salles de répétitions, où les danseuses s'exerçaient et prenaient leurs leçons. C'est ainsi que se décida le deuxième domaine de la vie environnante qui allait intéresser Degas. Le ballet resta sa passion jusqu'à la fin de ses jours.
    Show book
  • Van Gogh - cover

    Van Gogh

    Jp. A. Calosse

    • 0
    • 1
    • 0
    Vincent van Gogh (Groot-Zundert, Brabant, 1853 – Auvers-sur-Oise, 1890)
    La vie et l'oeuvre de Vincent van Gogh sont si étroitement liées qu'il est quasiment impossible de voir ses toiles sans y lire le récit de sa vie : van Gogh est en effet devenu l'incarnation du martyr souffrant et incompris de l'art moderne, l'emblème de l'artiste marginal. Le premier article, publié en 1890, donnait des détails sur la maladie de van Gogh. L'auteur de l'article voyait le peintre comme un «génie terrible et dément, souvent sublime, parfois grotesque, toujours à la limite du cas pathologique ». On sait très peu de choses sur l'enfance de Vincent. Á l'âge de 11 ans, il dut quitter le «nid humain », comme il le nommait lui-même, pour poursuivre sa scolarité dans divers internats. Le premier portrait nous montre van Gogh comme un jeune homme sérieux de dix-neuf ans. A cette époque, il avait déjà travaillé trois ans à La Haye et ensuite à Londres, dans la galerie Goupil & Co. En 1874, son amour pour Ursula Loyer s'acheva dans un désastre et un an plus tard, il fut transféré à Paris, contre son gré. A l'issue d'une discussion particulièrement violente au moment des fêtes de Noël 1881, son père, pasteur, ordonna à Vincent de partir. Avec cette ultime rupture, il abandonna son nom de famille, signant ses toiles d'un simple «Vincent ». Il se rendit à Paris et ne retourna jamais en Hollande. Á Paris il fit la connaissance de Paul Gauguin, dont il admirait énormément les peintures. L'autoportrait fut le principal sujet de Vincent de 1886 à 1888. En février 1888, Vincent quitta Paris pour Arles, et essaya de persuader Gauguin de le rejoindre. Les mois passés à attendre Gauguin furent les plus productifs de la vie de van Gogh. Il voulait montrer à son ami autant de toiles que possible et décorer la Maison jaune. Mais Gauguin ne partageait pas sa vision de l'art et rentra finalement à Paris.
    Le 7 janvier 1889, quatorze jours après son automutilation, Vincent quitta l'hôpital. Ignorant sa propre folie, il espérait se rétablir et oublier, mais en réalité, il y retourna deux fois cette année là. Au cours de son ultime séjour à l'hôpital, Vincent peignit des paysages dans lesquels il recréait le monde de son enfance. On dit que Vincent van Gogh se tira une balle dans la tempe dans un champ, mais décida de rentrer à l'hôtel et de se coucher. Le propriétaire informa le Dr Gachet et son frère, Theo ; ce dernier décrivit les derniers instants de sa vie qui prit fin le 29 juillet 1890 : «Je voulais mourir. Mais j'étais assis à son chevet, lui promettant que nous allions le guérir. [...] », il répondit : «La tristesse durera toujours. »
    Show book
  • Le Surréalisme - cover

    Le Surréalisme

    Nathalia Brodskaïa

    • 0
    • 0
    • 0
    Le mouvement Dada et ensuite les surréalistes sont apparus dans la foulée de la Première Guerre mondiale dans une explosion d’idées : la révolution de la pensée, la créativité et le désir de rompre avec le passé et tout ce qui restait du passe. Ce refus de s'intégrer dans la société bourgeoise amène Georg Grosz à faire remarquer à Dada que « c'est la fin des ismes ». Breton affirme que Dada ne produit pas de perspective, « une machine qui fonctionne à plein régime, mais où reste-t-il à voir? Il peut se nourrir lui-même ». Le surréalisme a émergé au milieu d'un tel sentiment. Ces artistes ont souvent changé d'un mouvement à l'autre. Ils étaient unis par leur intellectualisme supérieur et le but commun de rompre avec la norme. Décrivant Dada avec ses libres penseurs dynamiques, et les surréalistes avec leur résistance contre le système, l'auteur apporte une nouvelle approche qui s'efforce d'être relative et véridique. Provocation et révolution culturelle: Dada et les surréalistes ne sont-ils pas avant tout un produit direct de l'individualisme créatif dans cette période troublée?
    Show book