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Le Gréco (1541 1614) - cover

Le Gréco (1541 1614)

Jp Calosse

Publisher: Parkstone International

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Summary

El Greco (DomenikosTheotokopoulos) (Crète, 1541 – Tolède, 1614) « Le Grec » était un peintre d'icônes qui émigra à Venise en 1567. Là, il commença à mêler ses influences byzantines avec celles des maîtres de la Haute Renaissance italienne. Il étudia auprès de Titien et fut influencé par le Tintoret. Trois ans plus tard, il s'installa à Rome pour environ deux ans, puis se rendit à Madrid et, par la suite, établit sa résidence définitive à Tolède, où il mourut. Ce fut en Espagne qu'il manifesta un intérêt pour les sujets spécifiquement catholiques. Les corps étirés et les agencements de couleurs inhabituels devinrent ses traits distinctifs.
Available since: 04/11/2018.
Print length: 41 pages.

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    A 15 ans, Turner exposait déjà une Vue de Lambeth. Il acquit très tôt la réputation d'un aquarelliste extrêmement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix et la façon de présenter ses thèmes une imagination pittoresque qui semblait le destiner à une brillante carrière d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans son pays natal et puis, à plusieurs occasions, en France, dans la vallée du Rhin, en Suisse et en Italie. Son intérêt commença toutefois à dépasser le cadre de l'illustration : l'idéal du paysage lyrique, dominant et inspirateur, se faisait jour, même dans des oeuvres où nous sommes tentés de ne voir rien d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique maître du passé est éloquent, étudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire perfection. Il ne se départit jamais de son culte pour le grand peintre. Il voulut que son Lever du soleil à travers la vapeur soit placé à la National Gallery aux côtés de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est là que nous pouvons les y voir et juger du bien-fondé de ce fier et splendide hommage. Ce n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et 1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des émotions et y trouva des sujets de rêverie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre génie, en symphonies de lumière et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possédé cette autre logique, monstrueuse à son goût, propre à l'Anglais consumé par un rêve solitaire et royal, indéfinissable et plein de merveilles, qui lui permettait d'abolir les frontières entre la vie (même la sienne) et les images qu'il créait.
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