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Le Christ dans l’art - cover

Le Christ dans l’art

Ernest Renan

Publisher: Parkstone International

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Summary

La figure du Christ a, depuis toujours, inspiré les artistes. Déjà, dans les catacombes de l'Antiquité romaine, son portrait apparaissait sur les fresques murales. Plus tard, la vie du Christ se découpe dans les vitraux des églises gothiques ou se dessine sur les toiles des artistes de la Renaissance. Cependant, la figuration du Seigneur ne répond pas à une codification particulière et peut prendre, selon les artistes, des traits divers et variés.
Qu'elles soulignent la spiritualité d'un dieu incarné ou les caractéristiques terrestres d'un homme de chair et de sang, les représentations nombreuses du Christ illustrent la fascination que ce dernier exerce sur les artistes, tant religieux que profanes.
L'auteur, Joseph Lewis French, guide le lecteur à travers les représentations les plus iconiques du Christ dans l'art — des scènes de la Nativité de Cimabue aux portraits provocants de Salvador Dalí ou Andres Serrano.
Available since: 09/15/2015.
Print length: 364 pages.

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    Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839 – 1906)
    Depuis sa mort il y a deux siècles, Cézanne est devenu le peintre le plus célèbre du XIXe siècle. Il naquit à Aix-en-Provence en 1839, et la plus belle période de sa vie fut sa prime jeunesse en Provence, qu'il passa en compagnie de Zola, également d'origine italienne. Suivant l'exemple de ce dernier, Cézanne partit pour Paris à l'âge de 21 ans. Il fut déserteur pendant la guerre franco-prussienne, partageant son temps entre la peinture en plein air et son atelier. Il déclara à Vollard, un marchand d'art : «Je ne suis qu'un peintre. L'humour parisien me donne du mal. Peindre des nus sur les rives de l'Arc [une rivière près d'Aix] c'est tout ce que je demande ». Encouragé par Renoir, l'un des premiers à l'apprécier, il exposa avec les impressionnistes en 1874 et en 1877. Il fut reçu avec une dérision qui le blessa. L'ambition de Cézanne, selon ses propres paroles, était «de faire de l'impressionnisme quelque chose d'aussi solide et de durable que les peintures des musées ». Son but était d'atteindre au monumental par un langage moderne de tons incandescents et vibrants. Cézanne voulait reproduire la couleur naturelle d'un objet et l'harmoniser avec les variations de lumière et d'ombre qui tendent habituellement à le détruire ; il désirait élaborer une échelle de tons capables d'exprimer la masse et le caractère de la forme. Cézanne aimait peindre des fruits, parce que c'étaient des modèles dociles et qu'il travaillait lentement. Il ne cherchait pas à reproduire la pomme. Il gardait la couleur dominante et le caractère du fruit, mais amplifiait l'attrait émotionnel de sa forme par un agencement de tons riches et harmonieux. C'était un maître de la nature morte. Ses compositions de fruits et légumes sont véritablement impressionnantes : elles ont le poids, la noblesse, le style des formes immortelles. Aucun autre peintre n'a jamais accordé à une pomme de conviction aussi ardente, de sympathie aussi authentique, ni d'intérêt aussi prolongé. Aucun autre peintre de ce talent n'a jamais réservé dans ses natures mortes ses impulsions les plus fortes à la création de choses nouvelles et vivantes. Cézanne rendit à la peinture la prééminence du savoir - de la connaissance des choses - une qualité essentielle à tout effort créatif. A la mort de son père, en 1886, il devint riche, mais ne changea rien à son train de vie frugal. Peu après, Cézanne se retira définitivement dans sa propriété en Provence. Il fut sans doute le peintre le plus solitaire de son temps. Parfois, il était saisi d'une curieuse mélancolie, d'un noir désespoir. Avec le temps, il devint plus sauvage et exigeant, détruisant des toiles, les jetant dans les arbres par la fenêtre de son atelier, les abandonnant dans les champs, les donnant à son fils pour qu'il en fasse des puzzles, ou aux gens d'Aix. Au début du XXe siècle, quand Vollard débarqua en Provence avec l'intention de spéculer en achetant tous les Cézanne qu'il pouvait emporter, les paysans des environs, apprenant qu'un guignol de Paris cherchait à gagner de l'argent avec des vieilles toiles, se mirent à produire dans leurs granges tout un tas de natures mortes et de paysages. Le vieux Maître d'Aix fut submergé par la joie. Mais la reconnaissance vint trop tard. En 1906, il succomba à une fièvre contractée alors qu'il peignait sous une pluie diluvienne.
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